Au vu du titre, vous pourriez vous dire : mais ce type est complètement fou, il veut nous apprendre la communication non verbale, mais il nous parle déjà des erreurs que l’on va commettre... et pourtant !

Au vu du titre, vous pourriez vous dire : mais ce type est complètement fou, il veut nous apprendre la communication non verbale, mais il nous parle déjà des erreurs que l’on va commettre. Et bien non je ne suis pas fou (enfin, je l’espère), mais sachez que tous ceux qui décode le langage du corps font ces erreurs un jour ou l’autre. Alors autant vous prévenir directement. Comme ça, le jour venu, vous pourriez retomber tout seul sur vos pattes, et repartir en sifflotant, comme si de rien n’était.
L’erreur d’Othello
Si vous n’avez pas vu la pièce de Shakespeare, je vous la résume en quelques mots : Othello pense qu’on lui ment et il tue tout le monde. Malheureusement pour Othello, il s’est un tout petit peu trompé. Personne ne lui mentait. Mais pourquoi diable croyait-il que quelqu’un ne lui disait pas la vérité ? C’est simple : Othello a prit des signes de peur pour des signes de mensonges.
Rappelez-vous ceci une bonne fois pour toute : il n’y a aucuns, je dis bien aucuns, signes qui trahit le mensonge. (relisez cette phrase quelques fois avant de continuer 🙂 )
Pour détecter le mensonge, nous devons nous pencher sur des signes émotionnels qu’il provoque ou bien sur les signes d’un contrôle sur les émotions.
Une des émotions les plus connues, pouvant donner après une analyse sur un mensonge, est la peur.
Mais il faut distinguer ici la peur de ne pas être cru avec la peur d’être pris entrain de mentir. Parce que c’est deux peurs sont complètement les mêmes (à quelques point prêt), il vous sera donc extrêmement difficile d’expliquer la différence entre les deux.
Comment faire ?
Vous devez tout faire pour que la personne ne puisse pas ressentir de peur de ne pas être crue.
Vous devez aussi vous dire que vous pourriez vous trompez sur le stimulus de la peur que vous voyez.
Evidemment retenez ceci : ce n’est pas parce que nous voyons un signe que c’est un mensonge. Mais ce n’est pas non plus parce que nous ne voyons rien que c’est une vérité.
L’erreur Brokaw
L’erreur dite Brokaw (oui je sais, du charabia pour pas dire grand-chose) est l’erreur que l’on commet quand nous ne tenons pas compte des composantes particulières de chaques personnes dans nos analyses.
Exemple : Vous repérez un signe de dégoût chez une personne. Du coup vous sautez en l’air, appelant la police, le juge et le gardien de prison pour arrêter la personne (oui tout d’un coup^^). Malheureusement pour vous, vous n’avez pas tenu compte de certaines caractéristiques particulières de l’individu. En effet, certaines personnes peuvent utiliser certains gestes naturellement, sans ressentir l’émotion qui, d’habitude, est nécessaire pour l’exécution du geste. Certaines personne par exemple vont après certaines blessures développer des tic faciaux impressionnants qui mettraient en déroute même les plus grand expert en micro-expressions.
On parle ici du visage, mais il en est de même pour toutes autres caractéristiques : voix, corps, démarche, etc…
Comment donc ne pas se faire avoir et éviter ce genre de problème ? Simplement en étalonnant la personne, c’est-à-dire en établissant une Baseline, la plus complète possible.
Conclusion
Si vous n’êtes pas encore parti en courant depuis la deuxième ligne, ou si vous avez sauté directement à la fin sans passer par le milieu de cet article de peur de voir vos rêves de lecteur de pensées s’envoler, sachez qu’en communication non verbale, l’erreur est régulière. Vous allez souvent vous trompez sur une analyse du langage du corps de la personne en face de vous. Mais pas d’inquiétude, je vous ai maintenant donné quelques outils bien utiles pour vous relancer de plus belle dans cette grande aventure qu’est la communication non verbale.
Alors dites-moi, qu’avez-vous déjà commis comme erreur dans votre analyse?